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- 15 décembre, 2021
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Les Tutos Vélo : Comment conserver des trails en bon état Sept choses que les responsables de trails détestent et cinq qu’ils adorent
Nous n’apprécions pas toujours les trails que nous empruntons à leur juste valeur. À certains endroits, on dirait qu’ils existent depuis toujours. Mais parfois, sur un trail pendant les heures de bureau, vous pouvez rencontrer une équipe affairée à l’entretien des trails en les rendant plus sûrs et en enlevant tous les déchets pour que vous y passiez du bon temps.
Les bons trails ne sont pas naturels et nécessitent un investissement considérable. Il faut énormément de planification et de travail manuel pour les construire et les entretenir. La brigade verte est une équipe de héros de l’ombre qui créent le sport que nous aimons tant. Sans eux, nous n’aurions que des trails caillouteux et des lignes dangereuses dans des sous-bois denses.
Donc, comment aider ces pisteurs à continuer ? Ils ont tous leurs préférences, mais Christina Chappetta @Cchappetta1 en a contacté un grand nombre, des quatre coins du monde, pour se faire une idée générale des choses qu’ils aiment voir.
Les points négatifs
Tout le monde a son avis sur les choses à éviter sur un trail, mais voici quelques éléments sur lesquels tous les pisteurs semblent s’accorder. Faisons tous un effort et nos pisteurs n’en seront que plus heureux.
1. Rouler sur des trails fermés
Ne pas rouler sur des trails fermés semble logique, mais un grand nombre de vététistes passent sous les cordes ou contournent les panneaux. Un trail peut être fermé pour de nombreuses raisons : un arbre au milieu de la piste, des débris, des travailleurs avec du matériel lourd, des conditions boueuses, etc. Emprunter un trail fermé est avant tout un manque de respect, mais peut également être dangereux, voire mortel.
Ne pas emprunter les trails fermés est une chose, mais faites aussi attention aux autres panneaux, notamment ceux qui indiquent des déviations. Ne descendez pas des trails de montée et ne partez pas à l’ascension de portions de descente.
2. Jeter des déchets
Passer énormément de temps en pleine nature fait partie des meilleurs aspects du VTT, et nous occuper d’elle est le mieux que nous pouvons faire. Vous connaissez la chanson : remportez tout ce que vous avez amené, ne laissez rien derrière vous. N’hésitez pas à nettoyer au passage. Ramassez les déchets des autres pour préserver la beauté de la nature.
3. Déraper
Déraper. Connu en freeride. Drifter – ou peu importe le nom que vous utilisez – est un style de pilotage à éviter autant que possible. Déraper dans un virage peut endommager le bas-coté et déplacer la terre sur le trail. À la longue, cela peut endommager les virages, créer des bosses et des problèmes de drainage difficiles à réparer.
Au lieu de déraper dans chaque virage, prenez le temps de vous entraîner à bien gérer votre freinage. Non seulement vous endommagerez moins les trails, mais vous deviendrez meilleur pilote. En apprendre plus sur le freinage ici.
4. Aller tout droit ou créer des passages alternatifs
Les pisteurs pensent aux vététistes lorsqu’ils créent un nouveau trail. Un trail n’est pas conçu d’une certaine façon par hasard ; les pisteurs essaient de le rendre plus ludique, d’éviter des obstacles, de vous préparer à la prochaine portion ou d’étudier le terrain pour avoir un petit impact sur la zone.
En allant tout droit sur un trail pour éviter les virages et les zigzags créés par les pisteurs ou en créant des lignes alternatives, nous modifions leur drainage et leur érosion, et ratons peut-être simplement un virage conçu pour nous faire ralentir ou nous préparer pour un saut.
5. Modifier le trail
De manière simple, n’adaptez pas et ne changez pas des éléments pour correspondre à votre style de pilotage. C’est un manque de respect pour les pisteurs de trails et peut être dangereux pour les autres vététistes. Si des passages sont trop durs pour vous, ne les modifiez pas pour les rendre plus simples ; percevez-les comme un objectif à atteindre. Ne construisez pas non plus des sauts ou des bosses. Trouvez un trail qui correspond à votre style de pilotage et vos envies.
6. Rouler dans la boue
Faire du vélo dans des conditions boueuses est un sujet sensible, parce que c’est un problème régional. Si vos trails sont habitués à l’humidité et drainent de façon adéquate, ou si vous avez des trails spécifiques qui sont rocailleux et parfaits quand il pleut, n’hésitez pas : vous pouvez rouler. À l’inverse, si vous roulez sur des trails argileux, la terre devient sûrement très collante une fois mouillée et dure comme du béton une fois sèche. Apprenez à reconnaître les trails qui sont habitués à la pluie et évitez de rouler sur des trails où vous allez créer des tranchées et des ornières dans la boue.
Pour Ethan Edman, manager des équipes de trail à NWA Trailblazers à Bentonville dans l’Arkansas (États-Unis), si vous vivez dans un endroit où les sorties en hiver sont courantes, faites attention aux cycles de gel-dégel. « Les mois d’hiver peuvent causer beaucoup de dégâts quand les sols s’étendent et se rétractent en fonction de la teneur en eau », explique-t-il. Lorsqu’un trail est complètement gelé, la terre s’est étendue au-delà de son niveau estival. Lorsque les températures remontent, l’eau contenue dans la terre fond et se transforme en boue. À court terme, vous pouvez créer des ornières de boue pendant que les sols dégèlent, mais à long terme cela peut également rendre la terre moins compacte et peut détériorer le trail de façon permanente
7. Manquer de respect à la zone
Ce manque de respect peut prendre de nombreuses formes. Pour Vance McCaw, pisteur pour Trek Trails, c’est par exemple faire des burns sur le parking ou lui crier des conseils quand il travaille sur le trail. Pour d’autres, c’est se garer en dehors des zones prévues à cet effet ou rouler avec une mauvaise attitude envers les autres usagers et les pisteurs. Faites preuve de politesse envers les autres usagers, comprenez le travail qu’il faut pour que vous puissiez rouler, et soyez positif.
Les bons côtés
S’il y a des choses à éviter sur les trails, vous pouvez heureusement avoir un impact positif. Voici quelques exemples pour faciliter le travail des pisteurs, les rendre heureux et les aider à créer les trails que nous aimons.
1. Aider les nouveaux et jeunes vététistes
Voir de nouveaux vététistes se découvrir une passion pour le VTT, voilà qui rend les responsables de trails très heureux. Vance McCaw, pisteur pour Trek Trails, et Ethan Edman, manager de l’équipe de trail à NWA Trailblazers, sont d’accord sur un point : voir des enfants rouler et progresser est l’un des plaisirs de leur travail. Voir des vététistes expérimentés prendre le temps pour les aider et les conseiller est tout simplement la cerise sur le gâteau.
2. Être proactif sur le trail
Si vous voyez une branche au milieu du passage, déplacez-la si possible. Si elle est trop grosse, informez les pisteurs en l’indiquant sur TrailForks ou en utilisant un groupe sur les réseaux sociaux. Ramassez vos déchets et ceux des autres, soyez ambassadeur de votre zone de VTT.
3. Organiser des journées d’entretien des trails
Vous avez une zone de VTT préférée ? Pour Ethan Edman, lancer l’idée et organiser une journée d’entretien sur votre réseau de trails préférés, ou adopter un trail est une excellente façon d’aider le monde du VTT et de montrer votre reconnaissance aux pisteurs pour leur travail. Pour lui, « voir les vététistes s’impliquer est fantastique, et ce phénomène prend rapidement de l’ampleur à Bentonville et alentour ».
4. Un petit peu de gentillesse vous conduira très loin
Prenez le temps de remercier votre responsable de trails local lorsque vous le croisez. Lui dire que vous adorez de la nouvelle berme ou de la nouvelle plate-forme qu’ils ont fabriquées les aide à garder la forme toute la journée.
5. Si vous ne pouvez pas faire vous-même le travail manuel
Nous n’avons pas tout le temps libre, mais nous pouvons tous trouver une façon de nous impliquer. Renseignez-vous auprès de vos responsables de trails locaux pour voir comment faire, ou trouvez l’alliance de trail la plus proche pour trouver des façons de les soutenir. Si vous avez les moyens, les dons financiers sont toujours très utiles, mais il existe d’autres façons de vous impliquer si vous ne pouvez pas aider financièrement. Tout commence en se renseignant avec l’envie d’aider.
Que faites-vous pour rendre les responsables de trail près de chez vous heureux ? Dites-le nous dans les commentaires !
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