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- 11 janvier, 2019
- Trek
Deuxième vie Quelle est la destination finale des cadres en carbone de Trek arrivés en fin de vie ? Non, ce n’est pas la décharge.
À 120 kilomètres de la station balnéaire de Myrtle Beach, en Caroline du Sud, dans la ville de Lake City, une société de composites de carbone déclassés, appelée Carbon Conversions change la trajectoire de l’industrie du carbone, une pièce récupérée après l’autre.
Dans un local de 4 645 mnull2null conçu et géré pour un impact minime sur l’environnement, Carbon Conversions utilise une solution qui lui est propre non seulement pour écarter les pièces en carbone des décharges, mais aussi pour recycler le matériau récupéré en de nouvelles pièces de haute performance.
Trek a été pionnier dans la fabrication de fibres de carbone dans l’industrie du vélo dès les années 1990, et depuis lors nous avons développé un processus de fabrication remarquablement efficace qui se traduit par un minimum de matériau gaspillé. Mais malgré ça, chaque année au siège social mondial de Trek à Waterloo, Wisconsin, près de 27,2 tonnes de déchets sont produits.
Cela inclut des prototypes (depuis les potences et guidons jusqu’au prochain modèle révolutionnaire de cadre), des pièces moulées qui ne répondent pas à nos standards internes extrêmement stricts et d’autres pièces non tissées déclassées comme des cadres et roues en carbone sous garantie.
Chaque année, à Waterloo nous avons près de trois camions de matériau qui n’atteindront jamais le marché. Ainsi, en 2010, Trek a établi un partenariat avec Carbon Conversions pour s’assurer que ce matériau en excès n’irait pas à la décharge. Et depuis lors, nous nous engageons à soutenir leur extraordinaire technologie de recyclage du carbone.
Chez Carbon Conversions, un important processus de récupération est entrepris sur toutes les pièces Trek pour séparer le carbone brut d’autres matériaux comme la résine époxy et la peinture. Les pièces sont réduites en morceaux inférieurs à 2,5 cm puis introduites dans un four électrique de pyrolyse à atmosphère contrôlée qui élimine tout ce qui n’est pas du carbone brut.
Sous cette forme utilisable, le carbone est mélangé à de l’eau dans d’énormes cuves en acier inoxydable. À travers une dynamique des fluides informatique exclusive, les petits morceaux de carbone sont moulés en éléments préformés qui peuvent être transformés en pièces de haute performance.
Dans l’esprit de la récupération des matériaux, il n’est pas étonnant que tout soit recyclé dans cette partie du processus. Après la création de l’élément préformé, les cuves sont vidées et nettoyées, et l’eau est conservée pour être réutilisée dans la création du prochain élément en carbone préformé.
Et même les cuves, dont une est haute de deux étages, sont recyclées. Avant leur fabrication pour cette fonction chez Carbon Conversions, elles étaient utilisées dans une brasserie Anheuser-Busch.
Le résultat final de ce processus est un matériau possédant un nombre extraordinaire d’applications. Les éléments en carbone préformés à Lake City sont utilisés pour développer des produits aussi variés que des pièces de sous-structure pour automobiles de haute performance, de l’outillage pour coques en fibres de carbone de voiliers de course, des pagaies de kayak et de canoë, et même des lunettes de soleil en fibres de carbone.
Les possibilités sont illimitées, mais il y a aussi des défis. Un cadre de vélo en carbone qui tire sa force des fibres continues de carbone, moulées et thermolaquées. Une fois le processus de récupération terminé, le produit en carbone obtenu n’a pas la même intégrité structurelle que les fibres continues de carbone.
« Mais les composites en fibres discontinues de carbone sont aussi extraordinairement appréciables, » déclare Mark Mauhar PDG de Carbon Conversions, « même si elles n’auront jamais la résistance des composites en fibres continues et époxy. » Parce que toute pièce en carbone (et même toute pièce en carbone d’un cadre de vélo en carbone) ne nécessite pas le type d’intégrité structurelle des fibres continues de carbone.
Depuis les pièces internes d’un avion jusqu’aux coques injectées renforcées au carbone pour l’électronique de grande consommation et même dans le monde du cyclisme haute performance, les produits développés à Lake City ont un potentiel extraordinaire.
Voyez plutôt : L’industrie cycliste s’est tournée vers la fibre de carbone parce que le matériau s’avère exceptionnellement léger, solide et efficace. En terme de cyclisme, un cadre plus léger signifie une course plus rapide, parce que la puissance produite par le cycliste est utilisée plus efficacement. Lorsque le même principe est appliqué à plus grande échelle, dans l’industrie automobile, par exemple, le rendement peut signifier à moindre recours à des carburants fossiles.
Voyez plutôt : L’industrie cycliste s’est tournée vers la fibre de carbone parce que le matériau s’avère exceptionnellement léger, solide et efficace. En terme de cyclisme, un cadre plus léger signifie une course plus rapide, parce que la puissance produite par le cycliste est utilisée plus efficacement. Lorsque le même principe est appliqué à plus grande échelle, dans l’industrie automobile, par exemple, le rendement peut signifier à moindre recours à des carburants fossiles.
Face à cette technologie, il est raisonnable de se demander pourquoi un quelconque fabricant de vélo continue-t-il à envoyer des pièces en carbone à la décharge.
Ce qui distingue Carbon Conversions d’autre sociétés avant-gardistes c’est qu’elle a créé une technologie qui ferme la boucle. Les pièces récupérées chez Trek et d’autres fournisseurs dans le monde sont couramment utilisées. Si vous possédez un ordinateur portable dont la coque est en carbone, par exemple, et autrefois un cadre Trek garanti, il y a des chances que la coque de votre ordinateur portable soit fabriquée avec les fibres du cadre de vélo que vous utilisiez avant.
D’accord, cela a peu de chances d’arriver, mais le point crucial ici est que les pièces en carbone que Trek produit à Waterloo ne finissent pas dans une décharge. Elles ont une deuxième vie qui continue dans l’esprit de ce que nous faisons, et c’est quelque chose qui nous enthousiasme.
Face à cette technologie, il est raisonnable de se demander pourquoi un quelconque fabricant de vélo continue-t-il à envoyer des pièces en carbone à la décharge. La réponse est simple, cela coûte plus cher de recycler. Alors que le coût d’un envoi à la décharge est d’environ 0,04 $ par kilo, il est d’environ 0,26 $ par kilo pour recycler le même matériau.
Pour Trek, c’est un investissement qui en vaut la peine. Parce qu’il ne s’agit pas simplement d’un investissement dans l’environnement, c’est un engagement dans nos principes selon lesquels nous pouvons faire mieux que les décharges. Créer les vélos haute performance les plus beaux du monde ne devrait avoir qu’un impact positif.
Avez-vous un vieux vélo ou des pièces en carbone ? Ne les jetez pas.
Envoyez-nous un message à [email protected] pour savoir comment donner une deuxième vie à votre vélo.
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